16 mars 2009

Back to France


En survolant Montréal enneigée, cette magnifique chanson de Robert Charlebois, que j'ai si souvent écoutée, a emplit mes oreilles, comme une évidence :

Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Bœing bleu de mer
J'ai besoin de revoir l'hiver
Et ses aurores boréales

J'ai besoin de cette lumière
Descendue droit du Labrador
Et qui fait neiger sur l'hiver
Des roses bleues, des roses d'or

Dans le silence de l'hiver
Je veux revoir ce lac étrange
Entre le cristal et le verre
Où viennent se poser des anges

Je reviendrai à Montréal
Ecouter le vent de la mer
Se briser comme un grand cheval
Sur les remparts blancs de l'hiver

Je veux revoir le long désert
Des rues qui n'en finissent pas
Qui vont jusqu'au bout de l'hiver
Sans qu'il y ait trace de pas

J'ai besoin de sentir le froid
Mourir au fond de chaque pierre
Et rejaillir au bord des toits
Comme des glaçons de bonbons clairs

Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Bœing bleu de mer
Je reviendrai à Montréal
Me marier avec l'hiver

Merci Robert, pour toute ton œuvre !



Le stade de Montréal, qui a accueilli les Jeux Olympiques de 1976.




Retour vers l'Europe... la tête pleine d'un dépaysement que nous n'oublierons pas de si tôt...

15 mars 2009

De retour au camp de base


A Girardville, notre chalet est le rouge, au milieu.


Mimi dort la-haut à gauche, Christian dessous, Rémi en haut à droite et Sylvaine dessous.
Chauffage au gaz : pas d'eau, pas d'électricité !


Le pick-up Ford n'a pas bougé depuis quelques temps...


Dans le grand chalet, la pièce commune où nous prenons les repas.
Au fond à droite, la porte qui donne sur nos WC et notre salle d'eau commune... mais à 100 m de notre chalet !

14 mars 2009

Retour vers Girardville

Le relais des Loutres : notre base pendant 2 jours




Pause photo sur le retour...



... qui se passait bien jusqu'à ce que Michèle fasse sa première et seule grosse erreur : elle n'a pas vu le virage à 90° et a fait un tout droit !



Heureusement, pas de bobo, ni à Mimi ni à la motoneige. Mais Serge a du sortir la hache pour abattre quelques petits arbres afin de sortir la motoneige par l'avant : il est impossible de reculer quand on est "tanké" dans la poudreuse car les skis s'accrochent et bloquent.

13 mars 2009

Le Lac au foin

En arrivant, il neige...



... une heure plus tard, nous repartons sous le ciel bleu !


Pique-nique dans la neige



Attache ta tuque : y va venter !

En montant vers le relais des Loutres

Dans les années 50, ce SnowMobile était bien utile... et à la mode !



Un chalet isolé dans l'hiver boréal



Impossible de se croiser dans ce très étroit chemin : Serge notre guide est parti en éclaireur : "si je ne suis pas de retour dans 5 mn, vous pouvez descendre !"


En arrivant sur le Lac au Foin, la pente est raide

12 mars 2009

Faudrait s'interdire de partir en vacances avant d'avoir fini les dernières !

Dans une immense plaine balayée par le vent (t° d'environ -40°), j'ai arrêté ma motoneige pour prendre ce cliché dépouillé mais qui symbolise vraiment l'hiver pour moi.


Ce tableau est affiché dans tous les relais motoneige : il rappelle l'influence considérable du vent sur la température et signale par exemple qu'avec une température de -30° et un vent de 15 km/h, la t° ressentie est de -41° et que le risque d'engelure est élevé pour la plupart des gens en 5 à 10 mn d'exposition : Brrrrrrrrr !!!


Nous avons remonté sur des kilomètres le lit gelé de la rivière Mitsassini


Petite pause détente pour Mimi sur son imposante motoneige biplace.

Motoneige : c'est parti !

En cette première journée de motoneige, nous ne sommes que trois : Serge notre guide, Michèle et Christian. C'est la seule journée où nous ne ferons pas activités communes avec Sylvaine et Rémi.
Nous nous préparons dans le Relais du Club du Pêcheur à 12 km au nord de Girardville. Tout l'équipement est fourni car là, pas question d'improviser. Nous enfilons d'épaisses combinaisons aptes à supporter les plus grands froids.
Après une dizaine de minutes de prise en main des machines sur le Lac des Coudes complètement gelé, c'est parti pour une... longue journée...d'initiation.


Et alors Serge, n'est-ce pas ce que l'on appelle "planter la motoneige" ?



Le superbe Skidoo de Serge sera notre sauveur à plusieurs occasions dans les jours suivants...



Mimi sur son énorme motoneige biplace : un peu l'équivalent d'une Goldwin en moto !
Il faut saluer ses qualités de pilote car en 4 jours, nous allons parcourir environ 540 km et à part quelques "tankages" sans gravité dans la poudreuse, Mimi a largement assuré.
La première journée a cependant été rude pour Michèle : avec ces 120 km de Giradville à Albanel, Normadin, Saint-Félicien...
Le duvet fut le bienvenu le soir au chalet...

11 mars 2009

Hommage à Maluk

Nous avons passé de bons moments avec Maluk, ce très gros pèpère roux au regard affectueux. A notre retour du raid motoneige, nous avons appris avec une grande tristesse qu'il était mort, emporté en une nuit. Il mérite bien cet hommage en photos...




Une patte antérieure de Maluk à côté de la main de Mimi !



Quand on ouvrait le chemin devant Maluk, il arrivait qu'il pose une patte sur l'arrière de la raquette, sans le faire exprès. Dans ces cas là, difficile de se dégager de ses 60 kilos pour avancer...



Adieu Maluk : tu ne veilleras plus devant notre camp enneigé...

10 mars 2009

Dans la poudreuse




Goulwen à l'assaut d'une pente tellement raide... que nous devrons la contourner.



Mimi sur le lac au foin



Un bouleau abattu par un castor pour fabriquer un de leurs nombreux barrages.

09 mars 2009

Le campement

Sous la garde de Maluk, avec une raquette, je dégage la neige accumulée sur la bache de protection de notre tente "prospector"



A l'intérieur, c'est le luxe ***** : chauffage au bois, lit d'épinettes !



Notre guide Goulwen doit s'affairer toute les heures pendant la nuit pour alimenter le poêle en bois : si le feu s'arrête, la température descend très rapidement quand il fait -25° à l'extérieur...



La toilette du matin : rustique !

08 mars 2009

Et c'est parti pour 3 jours de raquettes dans la forêt boréale !

Des raquettes traditionnelles en bois... enfin pas complètement puisque les fixations sont en caoutchouc.



Dans la forêt boréale (ici des bouleaux)




Conan, un des 2 chiens qui nous accompagnent pour tirer les "traînes".




Maluk, notre deuxième chien, est énorme : il dépasse les 60 kilos !
La traîne (sorte de petit traineau d'environ 30 cm de large) est chargée (nourriture, vêtements, hache, ...) et attelée à Maluk : nous sommes prêts à partir !

De l'importance de la hache

La hache est l'outil le plus précieux dans la forêt.
D'abord pour couper du bois afin de...



... faire du feu qui va nous permettre d'obtenir de l'eau en faisant fondre la neige et de réchauffer notre nourriture.



Ca c'est du champignon ! Mais nous ne les avons pas goûtés...



Progression difficile dans une pente raide.

07 mars 2009

Québec : le Saint Laurent

Le Québec est traversé dans sa partie méridionale par le fleuve Saint-Laurent, un des grands fleuves du globe et une route d’accès immémoriale aux Grands Lacs et au cœur du continent américain. Depuis son exploration par Jacques Cartier au 16e siècle, ce fleuve au long cours constitue une véritable eau de vie pour les Québécois qui peuplent ses rives.

Bonjour Québec



J'avais déjà vu le Saint-Laurent... mais sans les glaçons.




Le balai des traversiers : ces bateaux qui font la navette en permanence entre Québec sur la rive gauche et Lévis sur la rive droite se frayent un passage dans les glaces




Et juste à côté des traversiers, de courageux sportifs traversent le fleuve en canoë. Mieux vaut ne pas chavirer car vous imaginez la température de l'eau !