18 mai 2007

Décollage de Québec

Décollage Québec


Décollage de l'aéroport international de Québec "Jean LESAGE",
à bord d'un bimoteur DeHaviland Dash 8.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le photographe devait voyager dans le train d'atterrissage, ou alors il avait mangé le fameux chewingum machin.

Anonyme a dit…

La Révolution tranquille est le nom qui a été donné à une période importante de l'histoire québécoise. Chez tous les auteurs, historiens, sociologues et politicologues qui ont écrit sur la Révolution tranquille, le maître-mot pour la décrire est modernisation. Ces débuts peuvent remonter en 1949 lors de la grève de l'amiante, mais elle prend sûrement son envol dans les années 1960. Cette appellation est la francisation de l'expression Quiet revolution dont l'auteur est un journaliste du Globe and Mail, un quotidien torontois, dans les années 1960.

Aucune des sources consultées ne donne de datation officielle pour la naissance de l'expression. C'est d'ailleurs une des caractéristiques des mythes de fondation de laisser dans le flou les circonstances de leur genèse. Elle est vite reprise comme fer de lance par l'élite politique et intellectuelle québécoise. La révolution consiste en fait en un grand nombre de transformations tant sur le plan social que politique, économique et religieux qui se sont déroulées très rapidement durant la décennie 1960, surtout entre l'élection du Parti libéral du Québec (dirigé par Jean Lesage), en juin 1960 jusqu'à 1966.

La Révolution tranquille est généralement considérée comme un vaste mouvement de libéralisation des mœurs, globalement comparable au phénomène de « Counterculture » aux États-Unis ou au phénomène de mai 1968 en France. La Révolution tranquille et ses politiques économiques keynésiennes sont généralement assimilées à un « âge d'or » par la mouvance politique de gauche du Québec, et considérée par certains comme le fondement du « modèle québécois »