16 mars 2009

Back to France


En survolant Montréal enneigée, cette magnifique chanson de Robert Charlebois, que j'ai si souvent écoutée, a emplit mes oreilles, comme une évidence :

Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Bœing bleu de mer
J'ai besoin de revoir l'hiver
Et ses aurores boréales

J'ai besoin de cette lumière
Descendue droit du Labrador
Et qui fait neiger sur l'hiver
Des roses bleues, des roses d'or

Dans le silence de l'hiver
Je veux revoir ce lac étrange
Entre le cristal et le verre
Où viennent se poser des anges

Je reviendrai à Montréal
Ecouter le vent de la mer
Se briser comme un grand cheval
Sur les remparts blancs de l'hiver

Je veux revoir le long désert
Des rues qui n'en finissent pas
Qui vont jusqu'au bout de l'hiver
Sans qu'il y ait trace de pas

J'ai besoin de sentir le froid
Mourir au fond de chaque pierre
Et rejaillir au bord des toits
Comme des glaçons de bonbons clairs

Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Bœing bleu de mer
Je reviendrai à Montréal
Me marier avec l'hiver

Merci Robert, pour toute ton œuvre !



Le stade de Montréal, qui a accueilli les Jeux Olympiques de 1976.




Retour vers l'Europe... la tête pleine d'un dépaysement que nous n'oublierons pas de si tôt...

5 commentaires:

Unknown a dit…

Celle ci n'est pas mal non plus. Evidemment c'est pas comme chez soi !

Back In U.S.S.R (De Retour En U.s.s.r)

Flew in from Miami Beach BOAC J'ai volé de la plage de Miami par BOAC
Didn't get to bed last night Je n'ai pas été au lit de la nuit
On the way the paper bag was on my knee Sur le chemin le sac de papier était sur mes genoux
Man I had a dreadful flight Mec j'ai eu un vol redoutable
I'm back in U. S. S. R. Je suis de retour en U. R. S. S
You don't know how lucky you are boy Tu ne sais pas quelle chance tu as mec
Back in U. S. S. R. De retour en U. R. S. S

Been away so long I hardly knew the place J'ai été loin si longtemps j'ai à peine connu l'endroit
Gee it's good to be back home Gee c'est bon d'être de retour à la maison
Leave it till tomorrow to unpack my case Laissez-ça jusqu'a demain pour déballer ma valise
Honey disconnect the phone Chérie débranche le téléphone
I'm back in U. S. S. R. Je suis de retour en U. R. S. S.
You don't know how lucky you are boy Tu ne sais pas quelle chance tu as mec
Back in U. S. S. R. De retour en U. R. S. S

Well the Ukraine girls really knock me out Bon les filles de l'Ukraine m'assoment vraiment
They leave the West behind Ils ont laissés l'Ouest derrière eux
And Moscow girls make me sing and shout Et les filles de Moscou m'incitent à chanter et crier
That Georgia's always on my mind. Cette Géorgie est toujours dans mon esprit.

I'm back in U. S. S. R. Je suis de retour en U. R. S. S
You don't know how lucky you are boys Tu ne sais pas quelle chance tu as mec
Back in U. S. S. R. De retour en U. R. S. S

Show me round your snow peaked mountains way down south Montre-moi autour les pics enneigés des montagnes qui descendent vers le sud
Take me to your daddy's farm Emène-moi à la ferme de ton papa
Let me hear your balalaika's ringing out Laissez-moi entendre vos balalaika sonner dehors
Come and keep your comrade warm. Viens et garde ton camarade au chaud
I'm back in U. S. S. R. Je suis de retour en U. R. S. S
You don't know how lucky you are boys Tu ne sais pas quelle chance tu as mec
Back in U. S. S. R. De retour en U. R. S. S

Unknown a dit…

A celle qui attendait ton retour tu chanteras:

1 . Aux environs des belles années mille neuf cent dix
Lorsque le monde découvrait l'automobile
Une pauvre femme abandonnée avec ses fils
Par son mari qui s'était enfui à la ville
Dans une superbe Panhard et Levassor
Qu'il conduisait en plein essor
Lui écrivait ces mots d'espoir
En pensant que peut-être un soir
I1 reviendrait tout comme avant
Au lieu de partir dans le vent

{Refrain:}
Je t'attendrai à la porte du garage
Tu paraîtras dans ta superbe auto
Il fera nuit mais avec l'éclairage
On pourra voir jusqu'au flanc du coteau
Nous partirons sur la route de Narbonne
Toute la nuit le moteur vrombira
Et nous verrons les tours de Carcassonne
Se profiler à l'horizon de Barbeira
Le lendemain toutes ces randonnées
Nous conduiront peut-être à Montauban
Et pour finir cette belle journée,
Nous irons nous asseoir sur un banc

2 . L'époux volage hélas ne revint pas si tôt
Escamoté par son nuage de poussière
Courant partout : Nice-Paris, Paris-Bordeaux
Sans se soucier de sa famille dans l'ornière
Il courut ainsi pendant plus de quarante ans
Et puis un jour, tout repentant
Il revint voir sa belle d'antan
Qui avait appris à ses enfants
Ce refrain que les larmes aux yeux
Ils répétaient aux deux bons vieux

Ah quel bonheur à la porte du garage
Quand tu parus dans ta superbe auto
Il faisait nuit mais avec l'éclairage
On pouvait voir jusqu'au flanc du coteau.
Demain, demain sur la route de Narbonne
Tout comme jadis heureux tu conduiras
Et nous verrons les tours de Carcassonne
Se profiler à l'horizon de Barbeira
Pour terminer ce voyage de poète
Et pour fêter ce retour du passé
Nous te suivrons tous deux à bicyclette
En freinant bien pour ne pas te dépasser
En freinant bien pour ne pas te dépasser.

Unknown a dit…

Alors quand tu la verras, tu penseras,..(peut-être):

Dans les bagnol's aujourd'hui
C'est la poule qui conduit
L'monsieur roul'des yeux d'veau
Pendant qu'ell'pilot' sa cinq ch'vaux
Il a l'air embêté,
Assis à ses côtés
Et quand ell'serr' les freins
Il serr'autr'chose sans entrain
Il lui faut du courage
Lorsqu'ell' prend ses virages
Quand moi, j'en vois
A un croisement du bois
Qui fonc' sur moi viv'ment, je n'l'engueul' pas
Mais galamment:

{Refrain 1:}
Je lui fais "Pouet-Pouet"! Elle me fait "Pouet-Pouet"!
On se fait "Pouet-Pouet" et puis ça y est.
Je souris "Pouet-Pouet"! Elle sourit "Pouet-Pouet"!
On sourit "Pouet-Pouet"! On s'est compris.
Alors le monsieur qui l' voit fait un' sal' trompette
Y en a même quelquefois plus d'un qui rouspète
Je lui fais "Pouet-Pouet"! Ell' me fait "Pouet-Pouet"!

Jadis on s' faisait la cour
Avant d' parler d'amour
Ça durait trop longtemps
Rien qu' sur la pluie et le beau temps
Ce n'est que le lend' main
Qu'on se baisait la main
Et quinze jours après
Qu'on s'embrassait d'un peu plus près
Moi,quand un' femme m'excite
J'y vais beaucoup plus vite
Mon r' gard sans r' tard
Lui flanque un coup d' poignard
Je lis au fond d' ses yeux
J'en dis pas plus ça vaut mieux.

{Refrain 2:}
Je lui fais "Pouet-Pouet"! ell' me fait "Pouet-Pouet"!
On se fait "Pouet-Pouet"! et puis ça y est !
Je souris "Pouet-Pouet"! elle sourit "Pouet-Pouet"!
On sourit "Pouet-Pouet"! on s'est compris !
Et quand j'lui ai bien chanté ma petit' romance
Ell' dit d'un air enchanté j' voudrais qu' tu r' commences
Je lui r' fais "Pouet-Pouet"! ell' me r' fait "Pouet-Pouet"!
On se r' fait "Pouet-Pouet"! et puis ça y est !


Envoyer "Pouet-Pouet" Sonneries pour votre cellulaire

Unknown a dit…

Et elle te répondra:

Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Mais ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Et d'abord, le regard
Tout le temps du prélude
Ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...

Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
Voilà, ça y est, je suis
Frémissante et offerte
De votre main experte, allez-y...

Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Maintenant tout de suite, allez vite
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Conduisez-vous en homme
Soyez l'homme... Agissez!
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Et vous... déshabillez-vous!

Unknown a dit…

C'est à ce moment là que le souvenir de l'ours que tu avais croisé un soir au fond des bois et qui s'était bien marré, viendra te couper la chique (si l'on peut dire).

Celle qui t'attendait, soudain soupçonneuse te lancera; "tu ne me dis pas tout".

Eh bien non, en effet ! On ne peut pas tout dire, sinon çà ne vaudrait pas la peine d'aller si loin...!